Les voitures radars dont la conduite est confiée à des sociétés privées circulent en France depuis 2018. Jusqu’à présent, elles n’étaient pas encore en service sur les routes du sud du pays. Mais cette époque est révolue puisque leur déploiement vient de commencer dans une grande zone sud regroupant les régions Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
Elles circulent déjà dans l’Aude
Le déploiement des voitures radars sera progressif tout au long de l’année 2025 dans les 31 nouveaux départements concernés. Dans les premiers servis, se trouve le département de l’Aude. En effet, depuis le début du mois de mars, une voiture radar privatisée sillonne les routes audoises.
La voiture, une Ford Mondeo noire, a été aperçue pour la première fois près de la Cité 2 de Carcassonne. Ensuite, elle a été croisée à Cuxac d’Aude, sur la route entre Lézignan et Carcassonne ou encore sur la rocade de Narbonne.
Des voitures radars pas encore en service
Pour le moment, la voiture radar circule pour cartographier précisément les itinéraires de contrôles qui seront utilisés par la suite. Ces itinéraires sont définis par les services de l’Etat (préfecture, forces de l’ordre, DDT). Mais la phase de test ne sera pas longue. Pourtant, la Sécurité routière refuse de communiquer une date précise. Elle reste équivoque en annonçant une mise en service possible « aussi bien se faire en mai, en juin, voire en septembre… ».
La volonté n’est pas de piéger les automobilistes. La date du début des contrôles sera annoncé par la préfecture. En attendant, cette mise en service effective, les contrôles de vitesse sont toujours effectués par les forces de l’ordre. Elles utilisent notamment cette Volkswagen Golf, capable de flasher en roulant, comme les voitures radars privatisées.
Une nouvelle étape pour la sécurité routière
Le déploiement des voitures radars privatisées marque une nouvelle étape dans la stratégie de sécurité routière en France. Ces véhicules, équipés de technologies avancées, permettent de surveiller les routes de manière plus efficace et discrète. En confiant la conduite à des sociétés privées, l’État espère augmenter la présence des radars sur les routes tout en libérant les forces de l’ordre pour d’autres missions de sécurité.
Cependant, cette initiative n’est pas sans susciter des débats. Certains automobilistes et associations craignent une augmentation des contrôles et des amendes, tandis que d’autres voient dans cette mesure un moyen de réduire les accidents et de sauver des vies. La transparence et la communication autour de la mise en service de ces voitures radars seront donc cruciales pour apaiser les inquiétudes et garantir l’acceptation de cette nouvelle méthode de contrôle de la vitesse.